Propos recueilli par Clovis Komba
Lukaya n’entend pas être dérangé cette fois-ci
Le principe de Makuku matatu est un principe d’équilibre laissé par les anciens, donc les ancêtres bakongo depuis le temps le plus éloigné. Ce principe est un principe d’équilibre pour mieux préparer l’alimentation dans une cuisière tenue à avoir trois pieds pour soutenir le poids de la marmite. Pour la petite histoire, les makuku matatu représenté les trois nations du royaume Kongo que sont l’Angola, le Congo/Kinshasa et le Congo/Brazzaville.
Nos fins limiers ont fait un déplacement pour recueillir auprès de notable ne kongo Samuel Kaya Kinzonzi, président du rassemblement du Peuple Kongo qui nous explique le principe de “Makuku Matatu”
Ce principe est un principe de la géopolitique caractéristique de la nouvelle pilitique congolaise en RDC. Pour l’heure, l’élection du Gouverneur du Kongo central est révolu et cela sous-entend que le territoire de Lukaya s’attend à voir un de leur être élu à la tête de la province du Kongo central, représenté par trois composantes qui représentent l’équilibre provincial par trois districts, dont le Bas-fleuve et les deux Cataractes que sont la Lukaya et le Cataracte.
Le grand cataracte est trop vaste et vue son étendue et grandeur que les bambuta, donc l’Etat a compris que le premier territoire qui était Madimba vient à partir de la rivière Inkisi, qu’on appelait Nzau Malau et une partie était resté Catarcate et l’autre partie venue de Lukaya, àpartir de là jusqu’à “Au revoir Kinshasa” ou “Au revoir Kongo central”.
Les Lukaya prennent les territoires de Kasangulu, Madimba et Kimvula et de
l’autre côté de la Cataracte : Mbanza-Ngungu, Luozi et Songololo, divisés en
trois et trois territoires- et de l’autre côté, le Bas-fleuve composé de Seke
banza, Lukula et Tshela – ainsi qu’au-delà Moanda, neuf en principe, c’est ça
les 10 territoires du Kongo central.
Pour bien comprendre les “Makuku Matatu” signifie donc les trois districts
du Kongo central qui sont : le Bas fleuve, le Cataracte et la Lukaya. C’est ce principe laissé par les ancêtres que l’on entend faire respecter et observer,
surtout à l’heure où les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs sont
chez les poux.
Nous voulons restaurer ça pour que la population congolaise comprenne que cet aspect ancestral doit être respecté à la lettre. C’est ça ce que nous voulons initier comme le facteur des Makuku Matatu dans la Kongo central”
Sans cet équilibre respecté le Kongo central peut s’enliser. Il est donc impérieux pour les députés provinciaux de veiller à ce que personne ne soit lésé en cette période.Quand nous ne respectons pas ce principe. En tant que père qui fait ses adieux à ses enfants, et qu’à tout moment, qui vous rappelle que je vais mourir – et si vous ne respectez pas ce que les ancêtres vous ont laissé, là vous n’aurez pas des résultats- alors, on va regretter car on n’aura pas le résultat escompté. Nous devons respecter le principe initié par les ancêtres. Le temps qu’on mettra cet a spect ancestral de côté vous n’aurez plus le bon résultat”
Le tour de Lukaya est révolue
Les élus provinciaux doivent se faire violence pour donner au Kongo central son équilibre. Car, il part de façon déséquilibrée. Comprenez que cela fait des décennies que la Luakaya attend son tour. Si du moins, les élus provinciaux sont des vrais Né kongo, ils ont le devoir de donner au Kongo central sa chance de rester une province en équilibrée parfaite.
Le tour de la Lukaya est venu aussi de savourer la gouvernance de cette province, sinon le déséquilibre sera total. Il faut considérer ces choses, car longtemps et depuis plusieurs décennies, la Lukaya ne s’est jamais trouvé à la tête de la province. Il convient de noter que le Bas fleuve est revenu plus de douze fois à la tête de cette province depuis l’indépendance à nos jours. Il est normal que le principe de “Makuku matau” soit respecté.
Notez que la gestion de cette province a été tenu plus de douze fois par, Faustin Vital Moanda de 1962 à 1966, François Lwakabuanga de 1967 à ’68, Bruno Mbaya ’68 à ’69, Ndumbi Sita ’70 à ’72, Zola 75 à 76, Alphonse Zamundu, Pierre Mnenza Thubi, Sasa Di Tumba, Simon Mbatshi Mbatsha, Jacques Mbadu, Pierre Situ; la Lukaya n’ea a eu que deux et le cataracte n’en aussi que deux: Déo Nkusu et Matubwana.
Pour ne pas léser les autres, ce principe est un principe doit être strictement respecter. Mais nous sommes en démocratie. Ily a la gestion des ambitions les ancêtres, eux-mêmes vont intervenir – Respecter seulement les “Makuku matatu”
«Je suis notable Kongo,je suis le président du rassemblement du Peuple Kongo. Je remercie le Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour cette marque de confiance qu’il vient de placer à une Ndona Kongo qui est notre sœur, la Première Ministre Son Excellence, Mme Judith Sinunwa Tuluka qui est aujourd’hui la première dame qui occupe le poste du Premier ministre. Les bakongo ont eu la chance d’être première Ministre, Premier Président de la République Démocratique du Congo, un Mukongo; Première dame universitaire, première dame premier ministre. C’est fondamental que les bakongo soient en train de primer, nous remercions sincèrement le Président de la République pour cette marque de confiance à la communauté Kongo. Pourquoi ne pas dire sincères félicitations à Mme Judith Sunimwa Tuluka et qu’elle ait un fructueux mandat. Ce n’est pas elle-même qui va gagner le pari… Nous attendons un changement radical de la gouvernance et un défi pour faire respecter la RDC.»
